Luciano Rispoli psicoterapeuta: La Psychothérapie: un projet europèen novateur.

in “La lettre de la Somatothérapie” supplement de la revue Somatothérapie n . 16, Strasbourg ottobre 1992.

Luciano Rispoli: Secrétariat National de la Psychothérapie e Psychologie clinique de la SIPs (Società Italiana di Psicologia); Président et Fondateur de la Psychologie et Psychothérapie Fonctionnelle; Président du Comité National des toutes les Ecoles de Thérapie Psycho-corporelle.


La psychothérapie concept de développement humain

Si nous regardons à la Psychothérapie avec une optique bien ouverte, et projetée sur le futur et sur les connections de connaissences, de cultures, d’expériences différenciées (ce que sera l’Europe), nous ne pouvons que l’entendre comme l’ensembles des systèmes, modèles théoriques et techniques qui soutiennent la capacité de développer toutes les conditions qui rendent possible la santé psycho-phisique, le bien-être et la pleine capacité de vivre, et de vivre en joie. De sa part, même l‘Union des Associations Internationales (ONU, UNESCO, ILO, OMS, etc,) regarde à la Psychothérapie comme une concept de développement humain. “Elle devrait être mise au centre de toute intervention finalisée à la croissance individuelle et au développement sociale.” “On doit reconnaître l’influence progressive de la Psychothérapie dans la société, jusqu’à un devenir un des champs de plus grand intérêt pour la transformation des relations humaines dans tous les secteurs, dans toutes les endroits, à tous les nivaux.” La Psychothérapie ne joue pas un rôle important uniquement pour le concept de santé (quand même un concept de santé enlargi selon l’OMS), mais aussi dans toutes les fonctions du changement et du développement humain.

Le thérapeute entre l’affectivité et la scientificité

Tout cela est (c’est un point important) réalisé parmi un processus de relation avec le thérapeute, qui utilise donc soi même d’une façon d’outil principal dans la méthodologie thérapeutique. Ce que l’on pourrait dire à ce point là est que le thérapeute ne peut pas être tel sans un travail thérapeutique sur soi même et sans un travail de contrôle. Mais on doit aussi dire que il ne peut pas être un outil de thérapie sans un cadre théorique, un modèle scientifique, qui soit capable d’interpréter le fonctionnement psychique et psychosomatique de l’être humain, sur tous ses plans et sur tous ses niveaux. Ce cadre théorique doit comprendre une théorie de la personnalité, une théorie du développement évolutif, une théorie de la pathologie et des altérations du Soi, un modèle diagnostique connecté à les autres formulations, et, en conséquence de tout cela, une théorie de la technique. Un des autres points fondamentaux (à la même façon de les deux précédentes) est que la thérapie soit un processus avec une évolution bien précise de la relation entre thérapeute et client (par exemple dès la dépendance à l’indépendance); un iter complet donc, que pour cette raison de plus en plus ne peut pas être réalisé au dehors d’un modèle théorique générale qui en soit le fil rouge. Il y a dans nôtre vie beaucoup d’expériences thérapeutiques (les émotions d’un très beau spectacle, la chaleur d’une nuit d’amour, le soutien d’un très cher ami), mais un processus thérapeutique est autre chose. C’est pour ça que les techniques ne peuvent être que singles morceaux d’un chemin complétif, et doivent être guidées par un cadre théorique unitaire. L’identité du thérapeute, alors, pourrait être celle d’un rechercheur, qui a fait de la recherche avant tout sur soi même, et qui peut guider l’autre dans un chemin pareil (non pas identique). Il peut aider l’autre (à la façon d’un Soi auxiliaire), avec toutes les émotions qu’il a déjà vécu dans son propre “voyage thérapeutique”, avec sa connaissance, avec son fonctionnement corporel, et avec aussi l’attitude de celui qui fait de la recherche scientifique, qui organise les méthodologies, les émotions, le transfert et le controtransfert, les mouvements, les données qui viennent du patient, dans un cadre général qui permet de procéder absolument non pas par hasard, mais avec un projet, un chemin, un iter, vers l’intégration de la personne, la reconstruction des fonctions altérées.

Les grands domaines de la psychothérapie

A’ cette vision de la thérapie plus enlargée, qui regarde loin, doit correspondre une construction d’un savoir scientifique qui est encore en marche, qui doit parcourir encore un long chemin. A’ l’actuel il y a plusieurs approches différentes, ou mieux un certain nombre des cadres théoriques générales, des domaines théoriques techniques, dans lesquels peuvent être réunis toutes les approches, les écoles, les méthodologies de psychothérapie (le domaine psychoanalitique, le domaine systémique, celui psychocorporel, celui cognitiviste-behavioriste, etc,). Chaque domaine (avec sa théorisation, sa recherche, sa pratique) a contribué pour sa part à “éclairer” quelques aspects spécifiques de la personnalité, et quelques aspects de la relation interpersonnelle et thérapeutique, qui n’avaient pas été pris en considération par les autres modèles. Mais aujourd’hui une nouvelle phase est déjà commencée: une phase de confrontation entre connaissances différentes, d’interaction entre les modèles théoriques, les grandes domaines de la thérapie.

Un projet innovateur

Dans cette phase un projet innovateur alors dévient possible, un projet de recherche, de construction d’une base théorique articulée mais unitaire, un corpus théorique commun pour la psychothérapie en générale, une unique science de la psychothérapie, qui utilise les contributions vérifiées et toujours valides des toutes les modèles, des différentes approches et points de vue, des différentes domaines théoriques-techniques. Le projet innovateur, pour une psychothérapie du futur, pour une psychothérapie de l’Europe, aura besoin de:

– définir et développer les grandes modèles, les grands domaines théoriques (non pas les techniques isolées) pour revenir dès la fragmentation et expérimentation de ces années à des visions plus amples et unitaires.

– se connecter aux résultats des autres sciences (qui peuvent nous donner beaucoup de nouveaux données sur le fonctionnement de l’être humain), et en particulier à la psychologie (qui constitue toujours une base fondamentale) à la psychophysiologie, à la biologie, à l’anthropologie.

– avoir le courage d’abandonner et éliminer toutes les formulations qui, dans le différentes théories, soient, à la lumière des récentes connaissances, complètement superées, et donc pas utiles, ou pire, dangereuses.

– ouvrir les frontières des orientations théoriques et des domaines de la psychothérapie pour commencer à construire, avec les formulations qui soient encore valides, une science commune.

– projeter et réaliser des parcours de formation et de titularisation de la psychothérapie rigoureux, non burocratisés, réellement ouverts, capables de bien s’étendre et pousser loin le regard.

– utiliser dans la formation la richesse de toutes (toutes!) les grandes courants, les grandes approches de la thérapie. On doit utiliser la force de l’Europe pour assurer une vraie pluralité dans la formation de la psychothérapie dans tous les pays, pour éviter le grave risque de perdre des connaissances fondamentales, au paire des autres, dans la construction d’une psychothérapie unitaire et intégrée.

– utiliser la capacité, la tradition culturelle et la force de tous les pôles de la recherche et de l’application de la psychothérapie, soit le “public” que le “privé”.

– développer la recherche, aussi sur les résultats, vérifier les effets de la thérapie, ouvrir les “cabinets” et les écoles, échanger les données; ouvrir, pas fermer!

En Italie

En Italie quelques pas dans cette direction ont déjà étés faits. Dans les derniers Congrès de la Société Italienne de Psychologie et de la branche de la Psychothérapie on a donnée une place officielle à tous les grands domaines de la thérapie. Et on a commencé à discuter beaucoup l’un avec l’autre sur la psychothérapie et la formation. Les écoles ont commencé à s’ouvrir et à se réunir pour domaine d’appartenance. Pour exemple depuis le 90 était déjà née une Association, une Comité Scientifique de toutes les écoles et les approches de psychothérapie corporelle, et déjà deux Congrès Nationaux de Psychothérapie Corporelle (ouverts à tout le monde scientifique et culturel) ont étés réalisés. Pour la première fois à des écoles privées la loi a reconnu le droit de former et de donner un title équivalent au titre des écoles universitaires. La psychothérapie est maintenant reconnue et protégée, et protéges sont, avec la même loi (au moins en théorie), les patients. Mais tout n’est pas encore fait, et les écoles n’ont pas encore étés reconnues officiellement. On doit assurer la pluralité réelle et la présence de tous les grands domaines soit dans les écoles reconnues soit dans l’université (cours de base ou de spécialisation). On doit aussi éviter de couper la formation en deux parties: l’une plus théorique laissée à l’université, l’autre plus expérientielle donnée aux écoles privées. La collaboration entre public et privé, l’intégration entre les capacités et les spécifiés de l’université, des services publiques de la santé, l’utilisation de tous les approches thérapeutiques, sont des conditions indispensables pour un projet innovateur qui conduise l’Europe à la première place dans le monde scientifique et culturel pour le développement du bien être humain.

LCN/lcn 27 06 92